Communiqué du Président Livrelli
Comme nous le craignions depuis quelques mois, le sérotype 3 de la Fièvre Catarrhale Ovine est arrivé en Corse, vraisemblablement de Sardaigne.
Malgré mes sollicitations répétées auprès de l’ETAT et notamment lors de la session de fin septembre à l’Assemblée de Corse, aucune mesure n’a été prise pour se préparer à son arrivée.
A cette occasion, au regard de la proximité de notre île avec les cas détectés en Sardaigne, j’avais
demandé à ce que la Corse soit placée immédiatement en zone vaccinale afin de pouvoir disposer d’un stock de vaccins disponibles dès le premier cas détecté sur notre territoire.
J’avais rappelé l’importance des contrôles liés à l’introduction d’animaux vivants dans les ports de
Corse.
J’avais enfin souligné que la Corse, au regard de son positionnement géographique, est extrêmement exposée aux risques sanitaires venant principalement du Sud et que des mesures sanitaires spécifiques devaient être prises que ce soit au niveau de la prévention, du contrôle et de la protection.
Non seulement rien n’a été fait mais au contraire, des acquis ont même été perdus. L’arrêté dit
« Mirmand » qui limitait l’introduction de végétaux en Corse a été abrogé. Les contrôles dans les ports sont de moins en moins diligentés. Et le vaccin contre le sérotype 3 est indisponible car aucun stock stratégique n’a été constitué.
Aujourd’hui, c’est avec gravité et une certaine colère que je constate l’incapacité de l’Etat à protéger notre agriculture et nos agriculteurs alors qu’il en a la prérogative, la compétence et les moyens.
Je demande officiellement à ce que des doses de vaccin FCO 3 soient mises à disposition gratuite des éleveurs dans les plus brefs délais et qu’une indemnisation des pertes subies par les éleveurs touchés soit mise en œuvre.
La Collectivité de Corse et l’ODARC ne se substitueront plus aux manquements de l’Etat dans ce domaine, comme nous avons pu le faire pour le sérotype 8.
U troppu stroppia !
Nous serons aux côtés des éleveurs afin qu’ils obtiennent ce qui leur revient de droit, à savoir
protection et dédommagement, face à une crise annoncée et une fois de plus, non anticipée.
Malgré mes sollicitations répétées auprès de l’ETAT et notamment lors de la session de fin septembre à l’Assemblée de Corse, aucune mesure n’a été prise pour se préparer à son arrivée.
A cette occasion, au regard de la proximité de notre île avec les cas détectés en Sardaigne, j’avais
demandé à ce que la Corse soit placée immédiatement en zone vaccinale afin de pouvoir disposer d’un stock de vaccins disponibles dès le premier cas détecté sur notre territoire.
J’avais rappelé l’importance des contrôles liés à l’introduction d’animaux vivants dans les ports de
Corse.
J’avais enfin souligné que la Corse, au regard de son positionnement géographique, est extrêmement exposée aux risques sanitaires venant principalement du Sud et que des mesures sanitaires spécifiques devaient être prises que ce soit au niveau de la prévention, du contrôle et de la protection.
Non seulement rien n’a été fait mais au contraire, des acquis ont même été perdus. L’arrêté dit
« Mirmand » qui limitait l’introduction de végétaux en Corse a été abrogé. Les contrôles dans les ports sont de moins en moins diligentés. Et le vaccin contre le sérotype 3 est indisponible car aucun stock stratégique n’a été constitué.
Aujourd’hui, c’est avec gravité et une certaine colère que je constate l’incapacité de l’Etat à protéger notre agriculture et nos agriculteurs alors qu’il en a la prérogative, la compétence et les moyens.
Je demande officiellement à ce que des doses de vaccin FCO 3 soient mises à disposition gratuite des éleveurs dans les plus brefs délais et qu’une indemnisation des pertes subies par les éleveurs touchés soit mise en œuvre.
La Collectivité de Corse et l’ODARC ne se substitueront plus aux manquements de l’Etat dans ce domaine, comme nous avons pu le faire pour le sérotype 8.
U troppu stroppia !
Nous serons aux côtés des éleveurs afin qu’ils obtiennent ce qui leur revient de droit, à savoir
protection et dédommagement, face à une crise annoncée et une fois de plus, non anticipée.