Un Appel à Projets a été lancé conjointement par l’ODARC et FranceAgriMer le 12 mars 2021 et clôturé le 13 avril 2021. L’objectif de cet AAP était de recueillir l’ensemble des propositions de développement des filières de production agricole corse permettant ainsi l’élaboration du Plan Ambition 2021-2025.
Cet appel à projets s’est traduit par 28 réponses portées par 23 porteurs de projets différents pour un montant total de plus de 62M€ de coût.
Cet appel à projets s’est traduit par 28 réponses portées par 23 porteurs de projets différents pour un montant total de plus de 62M€ de coût.
Retrouvez l'ensemble des formulaires de demande et les annexes nécessaires ci-dessous
Dde_financement_2024.zip
(443.04 Ko)
ANNEXE 1_2024.docx (67.85 Ko)
Fiche_Synthèse_Structure.docx (18.5 Ko)
Annexes_2 3 4 5_2024.xlsx (270.67 Ko)
Form_Dde_Subv_2024 PA.docx (115.23 Ko)
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Fiche_Synthèse_Structure.docx (18.5 Ko)
Annexes_2 3 4 5_2024.xlsx (270.67 Ko)
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Agriculture biologique
Le projet présenté par InterBio Corse s’inscrit dans la lignée des actions réalisées durant le Plan d’Avenir 2014-2020, et propose également de nouveaux axes de travail. Il se compose de 4 grands chapitres :
Les principaux axes sont l’augmentation des surfaces certifiées AB et des exploitations biologiques, consolider le suivi technique et administratif des producteurs bio actuels ou en devenir, créer de nouveaux débouchés pour les produits bio, développer les circuits courts. Toutes les actions permettront d’améliorer la notoriété du signe officiel de qualité AB.
- Expérimentation, recherche et innovation, afin de répondre aux enjeux de la transition écologique et environnementale.
- Animation stratégique et technique, avec pour objectif de structurer l’amont et l’aval de la filière mais aussi de développer des projets collectifs et durables.
- Promotion et communication relative au signe officiel de qualité AB
- Actions transversales et territoriales, avec le volet économique (développement des circuits courts, RHD, autonomie alimentaire des élevages) et le volet agro-écologique (réduction des intrants et des impacts environnementaux)
Les principaux axes sont l’augmentation des surfaces certifiées AB et des exploitations biologiques, consolider le suivi technique et administratif des producteurs bio actuels ou en devenir, créer de nouveaux débouchés pour les produits bio, développer les circuits courts. Toutes les actions permettront d’améliorer la notoriété du signe officiel de qualité AB.
- Evolution annuelle moyenne de 8 % du nombre d’hectares certifiés et du nombre d’exploitations biologiques
- Atteindre l’autonomie alimentaire pour 25 % des élevages certifiés AB
- Mise en place de projets collectifs structurants pour la réduction des intrants (fourniture de Matières Organiques et d’engrais verts locaux)
- Mise en place d’un réseau d’échange de semences paysannes potagères AB
- Atteindre 20 % de produits bio corses en RHD et création d’un réseau de fournisseurs dédié
- Création de nouveaux débouchés pour les produits bio corses
Agrumes
Le projet porté par l’AOP Fruits de Corse s’inscrit dans la continuité du précédent plan, il intègre les enseignements de l’étude prospective à savoir la diversification et l’étalement des productions, la prise en compte des effets du changement climatique, les limites du système de commercialisation et la nécessité de proposer des produits de niche dont la qualité est reconnue. Les volets agronomique et protection bio responsable sont ignorés ici, mais proposés dans le projet de l’AREFLEC.
Enjeux identifiés
Les évolutions d’ordre climatique, sanitaire, règlementaire ou commercial, imposent une adaptation profonde du modèle de production, la filière identifie deux grands défis :
La filière prévoit aussi d’actualiser et de renforcer le volet stratégique et les liens avec l’aval et d’élargir sa connaissance des marchés et le suivi des prix.
Objectifs
Enjeux identifiés
Les évolutions d’ordre climatique, sanitaire, règlementaire ou commercial, imposent une adaptation profonde du modèle de production, la filière identifie deux grands défis :
- Le maintien des performances économiques collectives via une diversification des cultures qui sous la forme de nouvelles offres préviendront de saturation temporelle du marché et pour fidéliser les acheteurs sur une gamme de produits proposé successivement.
- Adaptation aux changements climatiques avec la préservation des ressources notamment la modification des pratiques hydriques, la lutte face aux nouveaux ravageurs et maladies, l’accompagnement technique, le maintien des SIQO.
La filière prévoit aussi d’actualiser et de renforcer le volet stratégique et les liens avec l’aval et d’élargir sa connaissance des marchés et le suivi des prix.
Objectifs
- Approfondir la connaissance du marché français des agrumes
- Connaissance des données pour l'évolution de stratégies pertinentes,
- Rassembler le plus grand nombre d’agrumiculteurs dans les démarches qualité
- Convertir une majorité de kiwiculteur à produire en IGP
- Valoriser les IGP pomélo et kiwi par rapport aux autres origines
- Rédiger et déposer deux nouveaux dossiers IGP Orange et citron
- Communiquer et participer chaque année au SIA
- Accompagner la mutation technique de l’agrumiculture et en premier les JA
Expérimentation agro-protection
Ce projet est porté par L’AREFLEC au profit des principales filières végétales de Corse en cohérence avec les objectifs du plan Ambition. L’association titulaire de la qualification pour l’expérimentation BPE doit mener des travaux dans les domaines de l’agronomie et pour la protection des cultures dans le respect de l’environnement. Les actions de soutien au développement des filières s’inscrivent dans les objectifs environnementaux de l’AAP et ciblent des problématiques spécifiques ou communes aux agrumes, fruits d’été ou olives. Ne sont présentées ici que les actions dédiées aux agrumes ou partagées, le complément étant présenté dans le projet de filière concernée.
Enjeux identifiés
En adéquation avec les Orientations Stratégiques Agriculture validées par l’Assemblée de Corse, les enjeux stratégiques visés concernent l’accroissement de la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances techniques, économiques et environnementales des exploitations. En outre l’expérimentation évalue les itinéraires pour adapter les productions au changement climatique et aux menaces sanitaires.
Les actions de recherche, innovation et développement proposées vont induire une modification des pratiques (choix agronomiques, réduction des intrants et utilisation d’auxiliaires) qui vont contribuer à la transition agroécologique, voir aux conversions en Agriculture Biologique.
Objectifs
Les actions agronomiques relatives au végétal veulent apporter des réponses aux besoins des filières de diversification et d’adaptation aux changements environnementaux notamment d’ordre climatique, mais aussi concernant l’appauvrissement des sols, et l’émergence de menaces sanitaires dans un cadre de plus en plus contraint.
Les actions axées sur la protection des cultures ont pour but d’évaluer et de développer des méthodes de lutte par biocontrôle contre les principaux ravageurs des filières végétales en Corse, elles accompagnent la stratégie de réduction de l’utilisation d’intrants chimiques.
Enjeux identifiés
En adéquation avec les Orientations Stratégiques Agriculture validées par l’Assemblée de Corse, les enjeux stratégiques visés concernent l’accroissement de la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances techniques, économiques et environnementales des exploitations. En outre l’expérimentation évalue les itinéraires pour adapter les productions au changement climatique et aux menaces sanitaires.
Les actions de recherche, innovation et développement proposées vont induire une modification des pratiques (choix agronomiques, réduction des intrants et utilisation d’auxiliaires) qui vont contribuer à la transition agroécologique, voir aux conversions en Agriculture Biologique.
Objectifs
Les actions agronomiques relatives au végétal veulent apporter des réponses aux besoins des filières de diversification et d’adaptation aux changements environnementaux notamment d’ordre climatique, mais aussi concernant l’appauvrissement des sols, et l’émergence de menaces sanitaires dans un cadre de plus en plus contraint.
Les actions axées sur la protection des cultures ont pour but d’évaluer et de développer des méthodes de lutte par biocontrôle contre les principaux ravageurs des filières végétales en Corse, elles accompagnent la stratégie de réduction de l’utilisation d’intrants chimiques.
Amandes
Ce projet est porté par le GIE Corsic'amandes.
L’appui technique auprès des producteurs d’amande s’avère être un levier essentiel pour promouvoir des itinéraires techniques et des pratiques culturales adaptés. Le mode opératoire repose sur un suivi systématique et régulier des vergers, mais aussi par des échanges dans le cadre de réunions ou de démonstrations sur le terrain et la diffusion de bulletins techniques.
Enjeux identifiés
Face aux problématiques particulière de cette culture hautement spécialisée, le groupement fait appel à l’expertise d’un ingénieur pour nourrir une dynamique de transfert de compétences au sein de la filière.
L’accompagnement technique vise une maîtrise accrue de la production, la mise en œuvre des innovations, et l’amélioration significative des performances techniques.
La volonté de réduire l’écart de rendement avec les autres bassins de production révèle que l’enjeux économique motive les producteurs.
Face aux évolutions climatiques, réglementaires, sanitaires et aux attentes sociétales la filière doit se préparer, dans l’urgence, à partager les réponses.
Enfin la mise en place de nouvelles plantations pour honorer la demande grandissante de l'amande française sur le marché et conserver en Corse le rang de première région productrice.
Objectifs
L’appui technique auprès des producteurs d’amande s’avère être un levier essentiel pour promouvoir des itinéraires techniques et des pratiques culturales adaptés. Le mode opératoire repose sur un suivi systématique et régulier des vergers, mais aussi par des échanges dans le cadre de réunions ou de démonstrations sur le terrain et la diffusion de bulletins techniques.
Enjeux identifiés
Face aux problématiques particulière de cette culture hautement spécialisée, le groupement fait appel à l’expertise d’un ingénieur pour nourrir une dynamique de transfert de compétences au sein de la filière.
L’accompagnement technique vise une maîtrise accrue de la production, la mise en œuvre des innovations, et l’amélioration significative des performances techniques.
La volonté de réduire l’écart de rendement avec les autres bassins de production révèle que l’enjeux économique motive les producteurs.
Face aux évolutions climatiques, réglementaires, sanitaires et aux attentes sociétales la filière doit se préparer, dans l’urgence, à partager les réponses.
Enfin la mise en place de nouvelles plantations pour honorer la demande grandissante de l'amande française sur le marché et conserver en Corse le rang de première région productrice.
Objectifs
- Accompagner les actions visant à l’adaptation des productions compte tenu du changement climatique et des menaces sanitaires.
- Accroître la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances techniques, économiques et environnementales des exploitations.
Filière apicole
Le projet présenté par le Syndicat AOP Miel de Corse - Mele di Corsica s’inscrit dans la continuité du PDA 2015-2020, lequel a permis d’obtenir des avancées significatives en termes de développement de l’assise productive AOP (nombre d’apiculteurs et nombre de ruches en accroissement constant) et d’amplification de l’action du Syndicat (animation de la filière de production AOP, coopération régionale et nationale, expérimentation, sélection de l’abeille Corse, etc.). Toutefois, depuis quelques années, la filière est confrontée à une diminution tendancielle de la production de miel et à une irrégularité des miellées dont les causes, difficilement identifiables, ont sans doute des origines multifactorielles. Cela dit, à terme, la production insulaire de miel est vouée à s’étendre et d’autres marchés, nationaux ou internationaux, devront être envisagés, ce qui pose la question de la structuration de l’offre, condition essentielle pour pouvoir y accéder.
Sur la base des éléments d’analyses mis en évidence dans le bilan du PDA 2015-2020, le Syndicat AOP Miel de Corse - Mele di Corsica propose un projet fondé sur cinq axes qui doivent permettre de consolider, et même d’accroître, la dynamique de développement actuelle :
Le Syndicat a défini plusieurs objectifs sur la base des axes de développement présentés initialement :
Sur la base des éléments d’analyses mis en évidence dans le bilan du PDA 2015-2020, le Syndicat AOP Miel de Corse - Mele di Corsica propose un projet fondé sur cinq axes qui doivent permettre de consolider, et même d’accroître, la dynamique de développement actuelle :
- Maintenir voire augmenter le volume de production de Miel de Corse AOP.
- Maintenir voire augmenter le nombre d’apiculteurs sur l’ensemble du territoire.
- Valoriser et protéger les ressources et le savoir-faire apicole insulaire en prenant en compte les impacts du changement climatique.
- Favoriser l’innovation et le développement dans une perspective de durabilité en prenant en compte les impacts du changement climatique.
- Favoriser les échanges entre filières agricoles avec l’apiculture comme maillon central.
Le Syndicat a défini plusieurs objectifs sur la base des axes de développement présentés initialement :
- Maintenir voire augmenter le volume de production de Miel de Corse AOP :
- Optimiser et consolider la production AOP dans un contexte de changement climatique et d’impacts sanitaires présents voire menaçants.
- Apporter des solutions techniques aux apiculteurs et améliorer leurs connaissances du cheptel, du miel et des autres produits de la ruche (expérimentations, appuis techniques).
- Moderniser les exploitations pour faciliter le travail sur les ruchers et en miellerie.
- Lutter contre les fraudes, renforcer l’observatoire en points de vente.
- Maintenir voire augmenter le nombre d’apiculteurs sur l’ensemble du territoire :
- Maintenir les exploitations en cas de pertes de cheptel et/ou de diminution importante de la production (miellées irrégulières, impact du cynips, etc.).
- Professionnaliser les apiculteurs, augmenter le cheptel, accompagner les installations.
- Consolider la santé économique des exploitations apicoles et améliorer le revenu des apiculteurs.
- Améliorer la cohésion des apiculteurs autour du signe de qualité et au sein du Syndicat.
- Dématérialiser les services aux adhérents, améliorer la gestion interne du Syndicat, faciliter les échanges avec les apiculteurs.
- Valoriser et protéger les ressources et le savoir-faire apicole insulaire en prenant en compte les impacts du changement climatique :
- Réduire les déchets, diminuer l’empreinte écologique liée à la production de miel.
- Conserver, sélectionner et multiplier l’abeille corse.
- Développer le cheptel d’abeilles insulaire en qualité et en quantité.
- Maintenir et valoriser le signe de qualité AOP « Miel de Corse - Mele di Corsica ».
- Accroître la notoriété des miels de Corse AOP.
- Renforcer la présence des miels de Corse AOP sur le marché local et accompagner leur mise en marché à l’extérieur de l’île.
- Améliorer la visibilité des filières AOP de Corse auprès des consommateurs et des producteurs.
- Evaluer la pertinence d’initier une démarche visant à obtenir un signe de qualité sur le pollen de Corse.
- Favoriser l’innovation et le développement dans une perspective de durabilité en prenant en compte les impacts du changement climatique :
- Diversifier les productions apicoles afin de valoriser l’ensemble du travail de la ruche et de l’apiculteur.
- Optimiser les itinéraires et les périodes de transhumance en fonction des floraisons.
- Favoriser les échanges entre filières agricoles avec l’apiculture comme maillon central :
- Favoriser la prise en compte de l’apiculture (abeilles et apiculteurs) dans la gestion et le choix des itinéraires techniques de production des autres filières agricoles.
- Renforcer les liens entre les apiculteurs et les autres agriculteurs.
Elevage bovin - structuration de la filière
Ce projet est porté par la Chambre régionale d'agriculture.
Le secteur de l’élevage bovin est le plus important en nombre d’exploitations (plus de 1 100 recensées en 2020), mais également l’un des plus en retard en matière de structuration de la production et de l’organisation du marché. Actuellement, quelques structures collectives micro-régionales (associations, etc.) et autres initiatives individuelles parviennent à créer, avec plus ou moins de réussite, une certaine dynamique de marché, mais, au-delà de certaines niches intéressantes, le potentiel de développement reste largement sous-exploité.
L’échec des tentatives d’organisation précédentes associé à une image dégradée de l’élevage bovin accroît le scepticisme vis-à-vis de la capacité des acteurs à se mobiliser pour s’engager dans une démarche de structuration efficiente.
La production bovine bénéficie pourtant d’atouts importants qui pourraient servir de socle au développement de produits typiques de qualité.
Dans ce contexte, la CRA propose un projet dont l’ambition est de remobiliser les éleveurs autour des axes suivants :
Le secteur de l’élevage bovin est le plus important en nombre d’exploitations (plus de 1 100 recensées en 2020), mais également l’un des plus en retard en matière de structuration de la production et de l’organisation du marché. Actuellement, quelques structures collectives micro-régionales (associations, etc.) et autres initiatives individuelles parviennent à créer, avec plus ou moins de réussite, une certaine dynamique de marché, mais, au-delà de certaines niches intéressantes, le potentiel de développement reste largement sous-exploité.
L’échec des tentatives d’organisation précédentes associé à une image dégradée de l’élevage bovin accroît le scepticisme vis-à-vis de la capacité des acteurs à se mobiliser pour s’engager dans une démarche de structuration efficiente.
La production bovine bénéficie pourtant d’atouts importants qui pourraient servir de socle au développement de produits typiques de qualité.
Dans ce contexte, la CRA propose un projet dont l’ambition est de remobiliser les éleveurs autour des axes suivants :
- Se structurer pour exister en tant que filière organisée.
- Passer d’une filière « assistée » à une filière qui entreprend.
- Structurer prioritairement l’amont de la filière.
- Inscrire la filière viande bovine dans l’excellence des produits corses.
- Développer une offre différenciée, segmentée, prenant appui sur son identité et ses valeurs.
- Créer de la valeur.
- Reconquérir les marchés.
- Développer et améliorer les unités d’abattage.
- Créer une filière bovine structurée.
- Proposer aux consommateurs une gamme diversifiée de produits de qualité.
- Obtenir une reconnaissance des produits par l’obtention de signes officiels de qualité.
- Renforcer la trésorerie des exploitations en augmentant le revenu lié à la production et en limitant la dépendance aux aides PAC.
- Structurer les élevages et les rendre résilients face au changement climatique.
- Préserver la race bovine Corse.
- Développer la production d’énergie renouvelable par le traitement de déchets issus de filière agricoles via une unité de méthanisation.
- Mettre en place un atelier d’engraissement collectif couplé à l’unité de méthanisation.
Elevage bovin - valorisation et commercialisation
Ce projet est porté par l'OP Altra Carri.
Les modes de consommation des produits carnés sont actuellement en phase d’évolution. Le secteur de la viande fait face à une perte de marché principalement induite par trois facteurs : les différents scandales sanitaires (« vache folle », élevages et abattages peu soucieux du bien-être animal, fraudes, etc.), la mutation des dépenses des ménages vers la high-tech ou les loisirs au détriment de l’alimentation, la prise de conscience éthique de la population (véganisme, etc.). En Corse, ces phénomènes sont accentués par un manque de structuration global de la filière viande dont l’une des conséquences principales est la forte concurrence des produits carnés exogènes.
Dans ce contexte difficile, la coopérative Altra Carri propose un projet de développement qui vise à permettre à ses adhérents de se structurer autour de démarches « qualité » (label rouge et agriculture biologique), à développer la commercialisation de bœuf, nécessaire pour valoriser les réformes et mieux rentabiliser la production, et structurer le marché de la viande bovine en impliquant le secteur aval de la filière.
Objectifs
Les modes de consommation des produits carnés sont actuellement en phase d’évolution. Le secteur de la viande fait face à une perte de marché principalement induite par trois facteurs : les différents scandales sanitaires (« vache folle », élevages et abattages peu soucieux du bien-être animal, fraudes, etc.), la mutation des dépenses des ménages vers la high-tech ou les loisirs au détriment de l’alimentation, la prise de conscience éthique de la population (véganisme, etc.). En Corse, ces phénomènes sont accentués par un manque de structuration global de la filière viande dont l’une des conséquences principales est la forte concurrence des produits carnés exogènes.
Dans ce contexte difficile, la coopérative Altra Carri propose un projet de développement qui vise à permettre à ses adhérents de se structurer autour de démarches « qualité » (label rouge et agriculture biologique), à développer la commercialisation de bœuf, nécessaire pour valoriser les réformes et mieux rentabiliser la production, et structurer le marché de la viande bovine en impliquant le secteur aval de la filière.
Objectifs
- Ecouler la production de l’ensemble des éleveurs.
- Poursuivre le suivi qualité des exploitations afin de maintenir un haut niveau d’exigence : 80% des adhérents apportent au moins 75% de leur production conforme au cahier des charges.
- Impliquer les éleveurs dans les démarches de progrès et les inciter à se soucier la qualité de leurs produits.
- Maintenir et développer les ventes en Bio.
- Trouver des débouchés pour les animaux de réforme et hors cahier des charges (bœuf, viande hachée).
- Créer une démarche visant à obtenir un Label Rouge sur le veau et la promouvoir auprès des adhérents.
- S’adapter aux fluctuations du marché.
- Avoir un dialogue construit avec l’aval de la filière.
- Optimiser le revenu des adhérents en jouant sur différents leviers techniques et économiques.
Filière bovine - identification
Ce projet est porté par le GDS Corse. Le projet vise à assurer une identification inviolable et complémentaire à celle existante au travers la pose gratuite de bolus sur les bovins de plus de 6 mois des éleveurs volontaires. Il a également pour ambition de renforcer les appuis techniques et sanitaires des éleveurs avec le développement d’un outil informatique à destination des acteurs (vétérinaires, éleveurs, techniciens, agents de l’état) pour suivre les orientations des troupeaux.
Les enjeux sont les suivants : Objectifs
Les enjeux sont les suivants :
- Garantir une traçabilité fiable des animaux.
- Garantir une identification pérenne et inviolable complémentaire à la boucle d’identification obligatoire.
- Améliorer les conditions sanitaires au niveau des élevages et de la région.
- Amorcer la transition de la filière vers le numérique.
- Développer un outil d’appui technique partagé.
- Expérimenter une nouvelle méthode d’identification inviolable.
- Sensibiliser les éleveurs et communiquer sur le dispositif proposé (recrutement).
- Sensibiliser et informer les éleveurs des enjeux sanitaires (biosécurité notamment).
- Développer et gérer une base de données adaptée.
- Améliorer la gestion sanitaire et technique des troupeaux.
- Mettre en place une application mobile/tablette reliée aux bolus pour le suivi technique et sanitaire des élevages.
- Analyser les données recueillies sur l’application.
- Vulgariser et diffuser les résultats obtenus.
Castanéiculture
Le GRPTCMC présente un projet construit avec ses partenaires à savoir le syndicat AOP farine de châtaigne corse et les deux chambres d’agriculture.
Le projet pour le plan prévoit le renforcement des actions de soutien auprès des producteurs et priorise les opérations permettant de reconstituer le potentiel des vergers et déploie une stratégie pour l’adaptation au contexte sanitaire et climatique.
D’autre part il vise à relancer la valorisation la promotion et la défense la démarche de l’AOP Farine de châtaigne corse – Farina castagnina corsa. Le concours de technologies récentes sera employé pour mieux défendre le signe de qualité et la traçabilité.
Objectifs
Le projet pour le plan prévoit le renforcement des actions de soutien auprès des producteurs et priorise les opérations permettant de reconstituer le potentiel des vergers et déploie une stratégie pour l’adaptation au contexte sanitaire et climatique.
D’autre part il vise à relancer la valorisation la promotion et la défense la démarche de l’AOP Farine de châtaigne corse – Farina castagnina corsa. Le concours de technologies récentes sera employé pour mieux défendre le signe de qualité et la traçabilité.
Objectifs
- Impliquer les agriculteurs dans la transition agroécologique et leur permettre d’adapter leurs exploitations au changement climatique.
- Maintenir et accroître les performances économiques tout en intégrant les itinéraires techniques dans le respect de l’environnement
- Soutenir et consolider les revenus des exploitants castanéïcole
- Accompagner les opérateurs en AOP Farina castagnina corsa dans une démarche de valorisation et de défense d’un produit de qualité issu d’un terroir spécifique aux qualités organoleptiques uniques
- Mutualiser les moyens de défense des signes de qualité
Céréales
Cette action vise à structurer l’ensemble des producteurs de céréales et protéagineux insulaires autour du Groupement Régional des Céréaliers de Corse (GRCC) afin d’appuyer un développement durable de la production. La production locale de céréales ne couvre actuellement que 20% du besoin total pour l’alimentation animale, il est donc nécessaire d’améliorer l’autonomie alimentaire de l’élevage insulaire sur des bases techniques et économiques solides. Le projet se concentre sur l’accompagnement sur des bases techniques référencées mais aussi économiques et en synergie avec l’attente des éleveurs et vise à installer une dynamique de groupe pour guider les producteurs vers des choix durables et pragmatiques.
Enjeux identifiés Objectifs
Structurer la filière et renforcer la production de COP insulaires par la mise en place d’un accompagnement technique, pour atteindre l’autonomie alimentaire.
Les objectifs stratégiques proposés :
Enjeux identifiés
- Soutenir les revenus des exploitants
- Améliorer la performance collective
- Améliorer la connaissance des marchés et le suivi des prix
- Accompagner l’émergence de structuration dans les filières
Structurer la filière et renforcer la production de COP insulaires par la mise en place d’un accompagnement technique, pour atteindre l’autonomie alimentaire.
Les objectifs stratégiques proposés :
- Aboutir à une autonomie céréalière à l’échelle de l’île.
- Maîtriser la qualité de l’alimentation du bétail et promouvoir auprès des consommateurs finaux de produits et filières d’origine 100% corse (SIQO compris).
- Etablir une production céréalière et protéagineuse durable, résiliente, écoresponsable (réduction des GES dû aux transports) et en même temps rentable.
- Sécuriser l’approvisionnement des productions animales avec des formulations plus adaptées aux races locales tout en stabilisant le coût des aliments (visibilité pour les éleveurs, étudier la faisabilité de création d’une interpro).
- Participer à stabiliser le revenu des producteurs de céréales.
- Mettre en place une fabrication d’aliments pour valoriser les productions locales et mieux répondre aux besoins du marché Corse.
- Contribuer au marché de la consommation humaine (boissons et boulangerie).
Les objectifs opérationnels du projet visent à :
- Favoriser la création d’unités de production de céréales et de protéagineux via l’appui technique pour les aspects qualitatifs et quantitatifs.
- Améliorer le système de mise en marché et accorder l’offre aux débouchés
- Mettre à jour les références technico-économiques, et organiser la diffusion et le transfert technique
- Optimiser, mutualiser les équipements, ajuster la qualité aux besoins spécifiques
Filière équine - asine
Le projet est porté par le Conseil du Cheval en Corse.
Le bilan du Plan d’Avenir 2015-2018 est positif pour la filière équine/asine. Il a notamment vu la validation en 2018 de l’agrément en tant qu’Organisme de Sélection pour l’association U Cavallu Corsu, mais également la reconnaissance de la race asine Corse en 2020. Le projet 2021-2025, porté par le Conseil du Cheval en Corse, est dans la continuité des actions réalisées précédemment, à savoir œuvrer pour la conservation et le développement des races locales (équine et asine). Pour mener à bien les différentes actions prévues, les 2 maîtres d’œuvre sont le CCC (en collaboration avec l’Associu U Sumeru Corsu) ainsi que l’association U Cavallu Corsu.
Enjeux identifiés
- Consolider les interprofessions existantes en renforçant leur volet stratégique et les liens avec l’aval
- Soutenir les revenus des exploitants
- Améliorer la performance collective
- Améliorer la connaissance des marchés et le suivi des prix
- Accompagner les réflexions stratégiques et prospectives dans les filières déjà structurées ; pour les autres, accompagner l’émergence de structuration
Objectifs
Le bilan du Plan d’Avenir 2015-2018 est positif pour la filière équine/asine. Il a notamment vu la validation en 2018 de l’agrément en tant qu’Organisme de Sélection pour l’association U Cavallu Corsu, mais également la reconnaissance de la race asine Corse en 2020. Le projet 2021-2025, porté par le Conseil du Cheval en Corse, est dans la continuité des actions réalisées précédemment, à savoir œuvrer pour la conservation et le développement des races locales (équine et asine). Pour mener à bien les différentes actions prévues, les 2 maîtres d’œuvre sont le CCC (en collaboration avec l’Associu U Sumeru Corsu) ainsi que l’association U Cavallu Corsu.
Enjeux identifiés
- Consolider les interprofessions existantes en renforçant leur volet stratégique et les liens avec l’aval
- Soutenir les revenus des exploitants
- Améliorer la performance collective
- Améliorer la connaissance des marchés et le suivi des prix
- Accompagner les réflexions stratégiques et prospectives dans les filières déjà structurées ; pour les autres, accompagner l’émergence de structuration
Objectifs
- Structurer et développer la filière asine
- Poursuivre le développement de la filière équine
- Diffusion et sensibilisation sur la valeur des 2 races
- Mise en place d’outils de gestion et de labels qualité
Fourrage
Le projet de développement de la filière fourrage proposé par le GRPF s’appuie sur les acquis du Plan d’Avenir 2015-2020, lequel a largement contribué à structurer le secteur de la production fourragère régionale. Il vise notamment à répondre à une problématique de déficit alimentaire qui touche la majeure partie des élevages de l’île et qui induit une importation annuelle massive de foin et de paille sur le territoire insulaire. A la problématique de déficit alimentaire s’ajoutent des problématiques liées à la production elle-même.
Ainsi, malgré les progrès significatifs réalisés ces dernières années par les producteurs de fourrage, certains facteurs continuent à limiter la croissance de la production. Au-delà de la disponibilité foncière, problème transversal à l’ensemble des productions agricoles et pour lequel il n’existe pas de solution simple, l’accroissement de la production de fourrage se heurte notamment à une maîtrise des itinéraires techniques encore insuffisante, à l’exploitation de sols difficiles à cultiver, à un déficit de mécanisation, à une insuffisance de moyens d’irrigation ainsi qu’à des coûts de production et de transport encore élevés. A cela s’ajoutent la protection de l’environnement et les effets du changement climatique qu’il faudra anticiper pour parvenir, à terme, à un développement durable de la production fourragère.
Objectifs
Les objectifs opérationnels du projet sont les suivants :
Ainsi, malgré les progrès significatifs réalisés ces dernières années par les producteurs de fourrage, certains facteurs continuent à limiter la croissance de la production. Au-delà de la disponibilité foncière, problème transversal à l’ensemble des productions agricoles et pour lequel il n’existe pas de solution simple, l’accroissement de la production de fourrage se heurte notamment à une maîtrise des itinéraires techniques encore insuffisante, à l’exploitation de sols difficiles à cultiver, à un déficit de mécanisation, à une insuffisance de moyens d’irrigation ainsi qu’à des coûts de production et de transport encore élevés. A cela s’ajoutent la protection de l’environnement et les effets du changement climatique qu’il faudra anticiper pour parvenir, à terme, à un développement durable de la production fourragère.
Objectifs
Les objectifs opérationnels du projet sont les suivants :
- Accompagner la structuration de la filière fourrage et soutenir le développement d’une filière céréales.
- Favoriser le regroupement des acteurs dans la perspective d’une mutualisation des équipements (machines, outils collectifs) et des connaissances.
- Développer le potentiel de production de fourrage et de céréales de l’île.
- Mettre en place une démarche de vente visant à valoriser la qualité des produits.
- Diversifier l’offre et structurer le marché.
- S’orienter vers une production durable, respectueuse de l’environnement et adaptée au réchauffement climatique.
- Renforcer les connaissances techniques des producteurs.
- Améliorer le revenu des producteurs.
- Favoriser l’autonomie alimentaire des exploitations insulaires.
- Améliorer la rentabilité économique des exploitations productrices de fourrage.
- Développer une production diversifiée et résiliente aux effets du changement climatique.
- Développer un réseau de conseil en alimentation.
- Diffuser des informations et des conseils techniques aux producteurs de fourrages.
- Optimiser la commercialisation des produits en favorisant leur qualité alimentaire.
Arboriculture
L’arboriculture ≪ Fruits d ‘été ≫ en Corse va changer de visage dans les prochaines années. Le projet est porté par l'APFEC.
Nouvelles cultures, nouvelles pratiques agro-écologiques, vergers plus diversifié, de plaine ou de moyenne montagne, variétés traditionnelles ou issues de recherches poussées, possibilité d’exportation pour certains ou circuits très courts pour d’autres. il s’agit de construire l’arboriculture de demain, en adéquation avec les enjeux commerciaux, climatiques, sanitaires à venir, et en cohérence avec les spécificités du territoire.
Enjeux identifiés
Promouvoir des pratiques culturales et des techniques de production et de gestion des déchets respectueuses de l'environnement, diversifier les cultures, réduire les coûts de production, participer à la promotion des produits et orienter les choix des producteurs vers une démarche de qualité
Objectifs
Nouvelles cultures, nouvelles pratiques agro-écologiques, vergers plus diversifié, de plaine ou de moyenne montagne, variétés traditionnelles ou issues de recherches poussées, possibilité d’exportation pour certains ou circuits très courts pour d’autres. il s’agit de construire l’arboriculture de demain, en adéquation avec les enjeux commerciaux, climatiques, sanitaires à venir, et en cohérence avec les spécificités du territoire.
Enjeux identifiés
Promouvoir des pratiques culturales et des techniques de production et de gestion des déchets respectueuses de l'environnement, diversifier les cultures, réduire les coûts de production, participer à la promotion des produits et orienter les choix des producteurs vers une démarche de qualité
Objectifs
- Relancer une dynamique d’installation ou de plantation arboriculture diversifiée en Corse du Sud et/ou en moyenne montagne.
- Disposer d’un outil de prévision de récoltes performant pour aider à la restructuration des vergers suite aux dégâts Sharka
- Observer de nouvelles espèces fruitières tant sur le plan gustatif qu’en terme d’acclimatation aux conditions pédo-climatiques. Améliorer la résilience aux aléas climatiques en adaptant la conduite du verger et en développant de nouveaux ateliers Accompagner les exploitants dans leurs choix de restructuration ou d’installation.
- Impliquer les agriculteurs dans la transition agro-écologique et leur permettre d’adapter leurs exploitations au changement climatique. Maintenir et accroître les performances économiques tout en intégrant les itinéraires techniques dans le respect de l’environnement Accompagner les exploitants à l’adaptation du changement climatique.
- Augmenter le nombre d’adhérents, accompagner les projets, mettre en place une mutualisation de la main d’œuvre agricole.
- Construire une base de données permettant d’accompagner les projets d’installation en raisin de table(coûts de production)
Maraîchage
L’Organisation des Maraîchers de Corse porte un projet partagé avec les deux chambres d’agriculture. Le projet de développement s’inscrit dans la continuité du Plan d’Avenir 2015-2020, et tend à répondre aux problématiques de la filière et propose pour le plan ambition de : Objectifs
- Promouvoir l’adaptation au changement climatique, aux contraintes environnementales et réglementaires
- Prévoir et observer et répondre mieux aux évolutions du marché
- Produire en concertation collective les produits attendus pour le marché de proximité
- Valoriser la production et sécuriser le revenu des maraîchers
- Favoriser la transition agro écologique et l’évolution des pratiques agricoles afin d’accroitre la résilience
- Assurer au producteurs une bonne connaissance du marché et des productions
- Améliorer la performance collective, le lien et les échanges entre producteurs et la mise en œuvre de réseaux structurants
- Accompagner les producteurs vers l’étalement de la production et la présence en restauration collective et circuits courts
- Améliorer le revenu de l'exploitant par le transfert de connaissances et la professionnalisation
La noisette
Porteur du projet : A nuciola
Le projet de la filière noisette intitulé « dynamisation de la filière noisette » s’adresse aux producteurs de noisettes « IGP noisette de Cervione – Nuciola di Cervioni ». Il vise à assurer une assistance technique auprès des producteurs dans le but de soutenir la rénovation de vergers anciens, d’accompagner la plantation, de produire localement les plants certifiés de Fertile de Coutard et ses pollinisateurs, de tester ou expérimenter des itinéraires pour conduire les plantations compte tenu du dérèglement climatique (eau, couvert végétal) et enfin, de promouvoir l’innovation en matière de transformation.
Enjeux identifiés
L’association porteuse du projet A NUCIOLA identifie cinq priorités opérationnelles à savoir :
Objectifs
Mettre en œuvre dans le cadre de l’appellation des actions pour développer la culture, la production, la promotion et la valorisation du produit et la défense de la filière.
Le projet de la filière noisette intitulé « dynamisation de la filière noisette » s’adresse aux producteurs de noisettes « IGP noisette de Cervione – Nuciola di Cervioni ». Il vise à assurer une assistance technique auprès des producteurs dans le but de soutenir la rénovation de vergers anciens, d’accompagner la plantation, de produire localement les plants certifiés de Fertile de Coutard et ses pollinisateurs, de tester ou expérimenter des itinéraires pour conduire les plantations compte tenu du dérèglement climatique (eau, couvert végétal) et enfin, de promouvoir l’innovation en matière de transformation.
Enjeux identifiés
L’association porteuse du projet A NUCIOLA identifie cinq priorités opérationnelles à savoir :
- La rénovation de vieux vergers
- L’accompagnement des plantations de nouvelles noiseraies
- L’adaptation de la conduite culturale face au changement climatique
- La production locale de plants de noisetiers et leur certification officielle
- Le développement de produits issus de la transformation de la noisette
- La mise en œuvre d’une veille sanitaire
Objectifs
Mettre en œuvre dans le cadre de l’appellation des actions pour développer la culture, la production, la promotion et la valorisation du produit et la défense de la filière.
- Accroitre les superficies et donc la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances techniques (professionnalisation), économiques et environnementales des exploitations.
- Accompagner les actions visant à l’adaptation des productions compte tenu du changement climatique et des menaces sanitaires
- Soutenir les revenus des exploitants en assurant les débouchés des productions et accompagner la mutualisation des structures de première transformation.
Oléiculture
La filière oléicole représentée par le Syndicat Interprofessionnel Des Oléiculteurs de Corse (SIDOC) a déposé un projet intitulé Ambitions économique, écologique et culturelle de l’oléiculture corse ; celui-ci répond à l’AAP du Plan Ambition 21-25. L’interprofession souhaite développer sa production de qualité et sa notoriété tout en travaillant à la transition climatique et écologique et protéger à la fois le patrimoine végétal et les producteurs. Les actions de soutien au développement de la filière s’inscrivent clairement dans les objectifs environnementaux de l’AAP. Pour mener à bien le projet le SIDOC anime et coordonne les actions techniques et suit les marchés, le Syndicat AOC oliu di Corsica assure la promotion de la filière AOP, la chambre régionale d’agriculture (CRA) assume l’appui technique et le transfert de connaissances, et enfin l’AREFLEC expérimente et innove dans le domaine agronomique et dans la bio protection.
Enjeux identifiés
Les enjeux stratégiques proposés concernent l’accroissement de la production agricole et agroalimentaire de qualité via l’amélioration des performances techniques, écologiques et économiques des exploitations. Les cibles sont conformes aux Orientations Stratégiques de l’Agriculture validées par l’Assemblée de Corse.
Les actions proposées présentent une cohérence amont aval qui participeront à un renforcement de la structuration de la filière.
Objectifs
Les objectifs stratégiques avalisent ceux définis par la CDC à savoir :
Enjeux identifiés
Les enjeux stratégiques proposés concernent l’accroissement de la production agricole et agroalimentaire de qualité via l’amélioration des performances techniques, écologiques et économiques des exploitations. Les cibles sont conformes aux Orientations Stratégiques de l’Agriculture validées par l’Assemblée de Corse.
Les actions proposées présentent une cohérence amont aval qui participeront à un renforcement de la structuration de la filière.
Objectifs
Les objectifs stratégiques avalisent ceux définis par la CDC à savoir :
- Accroître la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances techniques, économiques et environnementales des exploitations
- Soutenir les revenus des exploitants en assurant les débouchés des productions via la connaissance et la conquête des marchés
- Accompagner les actions visant à l’adaptation des productions compte tenu du changement climatique et des menaces sanitaires
Filière lait
Le porteru de porjet est l'ILOCC.
Le secteur laitier comprend des élevages ovins et caprins. Il est structuré autour d’une interprofession, l’ILOCC, constituée par trois collèges : transformateurs laitiers, éleveurs apporteurs et éleveurs-transformateurs fermiers. Les problématiques de développement liées à ce secteur sont complexes et concernent aussi bien la production que la transformation et la mise en marché. La diminution constante et la démographie vieillissante de la population d’éleveurs, le manque de disponibilité foncière, l’absence de motivation pour des actions collectives, le déficit de formation, la forte dépendance alimentaire, l’absence d’organisation économique, sont autant de difficultés auxquelles doit répondre le projet de développement. A cela s’ajoutent des problèmes sanitaires récurrents ainsi que l’impact du changement climatique sur la production de fourrage et les ressources naturelles qu’il s’agira d’anticiper.
Le projet présenté s’inscrit dans la continuité du Plan d’Avenir 2015-2020. Il est notamment basé sur les axes de développement suivants : Objectifs :
Le secteur laitier comprend des élevages ovins et caprins. Il est structuré autour d’une interprofession, l’ILOCC, constituée par trois collèges : transformateurs laitiers, éleveurs apporteurs et éleveurs-transformateurs fermiers. Les problématiques de développement liées à ce secteur sont complexes et concernent aussi bien la production que la transformation et la mise en marché. La diminution constante et la démographie vieillissante de la population d’éleveurs, le manque de disponibilité foncière, l’absence de motivation pour des actions collectives, le déficit de formation, la forte dépendance alimentaire, l’absence d’organisation économique, sont autant de difficultés auxquelles doit répondre le projet de développement. A cela s’ajoutent des problèmes sanitaires récurrents ainsi que l’impact du changement climatique sur la production de fourrage et les ressources naturelles qu’il s’agira d’anticiper.
Le projet présenté s’inscrit dans la continuité du Plan d’Avenir 2015-2020. Il est notamment basé sur les axes de développement suivants :
- Amélioration de la qualité du lait et des conditions de traite.
- Modernisation des bâtiments d’élevage.
- Amélioration des connaissances et de la technicité des éleveurs.
- Alimentation des animaux : rationnement, autonomie alimentaire des exploitations.
- Gestion et développement des schémas de sélection ovin et caprin et diffusion du progrès génétique.
- Développement des démarches de qualité : gestion de l’AOP Brocciu, obtention d’une IGP Agneau et d’une IGP Cabri.
- Appui à l’amélioration et au développement de la transformation fermière.
- La mise en place au sein du comité technique un « service lait cru »
- S’assurer que les fermiers fassent tous leurs autocontrôles.
- Maîtrise de la qualité du lait
- Maîtrise des paramètres de fabrication
- Diminution de la variabilité qualitative des productions et des pertes fromagères
- Des outils de productions adaptés et performants
- Maîtrise de la qualité sanitaire des produits
- Traçabilité des produits effective chez tous les producteurs
- Augmentation des agréments CEE
- Mise en place d’expérimentations fromagères à la station expérimentale d’Altiani et
- Formation pratique des JA/Ainés
- Afin de pallier le manque d’appui technique, l’ILOCC va recruter un technicien fromager qui aura 2 missions principales : coordonner de manière régionale l’appui technique fermier et gérer la fromagerie expérimentale.
Trois projets en élevage porcin
ELEVAGE PORCIN AOP
Le projet de développement de la filière porcine inscrite en démarche qualité et portée par le Syndicat de défense et de promotion des charcuteries de Corse AOP (Syndicat Salameria Corsa) se décline en plusieurs actions qui visent à répondre aux problématiques mises en lumière à l’issu du Plan d’Avenir 2015-2020, notamment :
Le projet de développement de la filière porcine inscrite en démarche qualité et portée par le Syndicat de défense et de promotion des charcuteries de Corse AOP (Syndicat Salameria Corsa) se décline en plusieurs actions qui visent à répondre aux problématiques mises en lumière à l’issu du Plan d’Avenir 2015-2020, notamment :
- la faiblesse du dispositif technique actuel,
- le faible niveau de rigueur, d’organisation et de structuration des éleveurs-sélectionneurs,
- la difficulté à mener les travaux relatifs à la sélection des porcs Nustrale.
En conséquence, le Syndicat Salameria Corsa propose un projet de développement s’inscrivant certes dans la continuité du Plan d’Avenir 2015-2020, mais empreint d’une volonté affirmée d’apporter une plus grande rigueur à la démarche globale. Le projet est bâti sur les axes de développement suivants :
- Développer et gérer les AOP existantes,
- Obtenir une AOC pour le saucisson sec de Corse,
- Développer et gérer la race de porc Nustrale,
- Améliorer la qualité des produits de charcuterie AOP,
- Structurer et organiser la chaîne de production des charcuterie AOP,
- Protéger les charcuteries AOP,
- Valoriser les produits AOP et consolider leur notoriété.
Enjeux identifiés
Le développement de la filière porcine en démarche qualité représente un enjeu majeur dans la dynamique de développement des territoires de montagne, et ce, à travers ses productions spécifiques, son patrimoine naturel caractérisé par les parcours et les territoires pastoraux, sa race porcine autochtone (race corse Nustrale) et ses savoir-faire. Les enjeux de ce projet sont donc de plusieurs ordres :
- Patrimoniaux :
- Préservation des savoir-faire anciens et de la charcuterie corse comme produit emblématique du terroir de Corse.
- Maintien de la biodiversité (une race de porc autochtone reconnue et menacée de disparition).
- Environnementaux :
- Gestion des parcours et des territoires de finition.
- Préservation, développement et diversification des ressources fourragères (vers un itinéraire technique de gestion des chênaies : la production de glands et la pousse d’herbe).
- Intégration/adaptation au changement climatique.
- Liés à la notoriété :
- Consolidation de l’image relative à la qualité des produits de charcuterie.
- Construction d’une image positive de l’élevage sur parcours et du métier d’éleveur de porcs.
- Économiques :
- Amélioration du revenu de l’éleveur à travers une meilleure valorisation de la carcasse et des produits de charcuterie.
- Sociaux et culturels :
- Maintien et soutien du développement d’une population active dans les zones de montagnes.
- Valorisation du métier d’éleveur de porcs par la qualité du produit sous AOP.
- Renforcement de la cohésion sociale et de l’esprit traditionnel de la communauté villageoise.
Objectifs
Ils sont multiples :
Ils sont multiples :
- Développer et gérer les AOP : l’objectif est d’améliorer le dispositif de contrôle, de modifier les cahiers des charges, de consolider le plan de contrôle, d’améliorer la connaissance qu’ont les professionnels du fonctionnement de l’AOP. Il s’agira également d’obtenir une AOP pour le saucisson sec de Corse et de trouver des solutions visant à réduire l’empreinte carbone des productions sous AOP.
- Développer et gérer la race porcine Nustrale : au-delà du maintien de l’agrément de la race Nustrale, l’objectif est d’améliorer les éléments de gestion du livre généalogique et d’accroître la production et la diffusion des reproducteurs.
- Améliorer la qualité des produits : l’objectif est de maîtriser les itinéraires techniques à chaque étape de la production AOP (élevage, abattage et transformation), d’améliorer l’autonomie alimentaire des exploitations par une meilleure gestion des parcours (y compris de finition), d’améliorer la qualité des carcasses et la qualité génétique de la race Nustrale.
- Structurer et organiser la chaîne de production : il s’agira de mettre en place des outils collectifs de production et/ou de transformation et/ou de commercialisation en vue d’accroître les volumes et de diminuer les coûts de production. Il s’agira également de collaborer avec la filière céréalière de Corse pour optimiser la production de céréales au regard des besoins de la filière porcine AOP.
- Protéger les AOP : l’objectif est de s’assurer du bon respect des décrets AOP.
- Valoriser les AOP et consolider la notoriété des produits : le but recherché est d’accroître la valeur ajoutée des produits (notamment le Prisuttu) et de rendre la démarche AOP attractive.
ELEVAGE PORCIN - FERMIER
Augmentation de la performance technico-économique et modernisation des exploitations, un projet porté par la Chambre Régionale d'Agriculture.
A ce jour existence de 2 démarches dans la filière, la démarche AOP (3 produits reconnus) et la démarche IGP portée par le consortium des salaisonniers (démarche n’incluant pas la partie élevage). Les éleveurs n’adhérant pas à ces démarches représentent une part importante des éleveurs-transformateurs de porcs en Corse. Mais impossible pour eux d’obtenir la reconnaissance INAO.
Cette frange connaît un déficit de structuration en cette période de transition des méthodes agricoles et des nouvelles mesures de biosécurité applicables à l’élevage, notamment dans le cadre du plan sanitaire porcin. Le projet porté par la CRA est d’améliorer la performance collective en termes d’élevage et de transformation et de structurer la filière pour répondre aux contraintes du plan sanitaire porcin.
Enjeux identifiés
Augmentation de la performance technico-économique et modernisation des exploitations, un projet porté par la Chambre Régionale d'Agriculture.
A ce jour existence de 2 démarches dans la filière, la démarche AOP (3 produits reconnus) et la démarche IGP portée par le consortium des salaisonniers (démarche n’incluant pas la partie élevage). Les éleveurs n’adhérant pas à ces démarches représentent une part importante des éleveurs-transformateurs de porcs en Corse. Mais impossible pour eux d’obtenir la reconnaissance INAO.
Cette frange connaît un déficit de structuration en cette période de transition des méthodes agricoles et des nouvelles mesures de biosécurité applicables à l’élevage, notamment dans le cadre du plan sanitaire porcin. Le projet porté par la CRA est d’améliorer la performance collective en termes d’élevage et de transformation et de structurer la filière pour répondre aux contraintes du plan sanitaire porcin.
Enjeux identifiés
- Améliorer la performance collective en termes d’élevage et de transformation
- Structurer la filière pour répondre aux contraintes du plan sanitaire porcin.
Objectifs
Maîtrise sur la production, reproduction, alimentation, contraintes sanitaires, accroissement de la production agricole et augmentation de la qualité des produits finis.
Accompagner les éleveurs pour structurer la filière, moderniser les exploitations et mise en conformité des règles de biosécurité. Qualifier les élevages, conseiller les éleveurs sur les projets à mener (délimiter des zones d’élevage) et établir un calendrier prévisionnel des investissements.
Fédérer les exploitants autour de projets collectifs et durables et accompagner l’émergence de structuration :
Maîtrise sur la production, reproduction, alimentation, contraintes sanitaires, accroissement de la production agricole et augmentation de la qualité des produits finis.
Accompagner les éleveurs pour structurer la filière, moderniser les exploitations et mise en conformité des règles de biosécurité. Qualifier les élevages, conseiller les éleveurs sur les projets à mener (délimiter des zones d’élevage) et établir un calendrier prévisionnel des investissements.
Fédérer les exploitants autour de projets collectifs et durables et accompagner l’émergence de structuration :
- Accompagner la structuration
- Créer une véritable stratégie de filière pluriannuelle
- Assurer la sécurité sanitaire des produits charcutiers et la conformité réglementaire dans tous les domaines
- Accompagner les Jeunes Agriculteurs
ELEVAGE PORCIN - SANITAIRE
L’objectif du projet, porté par le GDS Corse est de garantir la mise aux normes biosécurité de 60 % des élevages de suidés en Corse. Pour cela il est nécessaire de structurer la filière porcine par la mise en place d’une coordination dynamique entre les partenaires comme ce qui a été initié par le collectif d’éleveurs et le comité technique. Cela assurera une unicité des organismes en lien avec la gestion du sanitaire et permettra d’assurer une meilleure communication.
Indicateurs
L’objectif du projet, porté par le GDS Corse est de garantir la mise aux normes biosécurité de 60 % des élevages de suidés en Corse. Pour cela il est nécessaire de structurer la filière porcine par la mise en place d’une coordination dynamique entre les partenaires comme ce qui a été initié par le collectif d’éleveurs et le comité technique. Cela assurera une unicité des organismes en lien avec la gestion du sanitaire et permettra d’assurer une meilleure communication.
Indicateurs
- Immuniser 80% du cheptel corse contre la maladie d’Aujesky
- +120% taille moyenne du cheptel porcin professionnel
- 90% des éleveurs formés aux nomes biosécurité
Enjeux identifiés
- coordonner les acteurs et les actions sanitaires, centraliser les données, développer et pérenniser les actions sanitaires dans les élevages.
- améliorer les conditions sanitaires, renforcer le maillage sanitaire, renforcer les performances techniques.
- proposer des adaptations à l’arrêté ministériel sur la biosécurité en élevage de suidés, accompagner les éleveurs dans la transition.
PPAM - Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales
Le projet porte sur l’animation stratégique et technique de la filière (76 producteurs). Le développement de la filière PPAM proposé par la CRA se déroule en trois axes : Enjeux identifiés
Classés par ordre de priorité : Objectifs
- Accompagner la démarche de certification de l’Huile Essentielle d’Immortelle de Corse
- Redynamiser la filière dans son organisation et dans sa représentativité
- Accompagner techniquement et développer les productions innovantes en PPAM afin de soutenir les revenus des exploitants
Classés par ordre de priorité :
- Certification de l’Huile Essentielle d’Immortelle de Corse
- Gouvernance et fonctionnement de la filière
- Maintien des productions
- Apporter un accompagnement technique et administratif pour maintenir la production actuelle
- Fédérer les exploitants autour d’une ambition commune, collectif et durable : porter un signe officiel de qualité, tant au niveau de la représentativité, que de la légitimité.
- Pérenniser la production de PPAM en Corse de façon qualitative, sincère et pérenne.
- Accompagner les réflexions stratégiques et prospectives dans les filières déjà structurées ; pour les autres, accompagner l’émergence de structuration
- Actions d’animation stratégique et technique de filière : démarches relatives à un signe officiel de qualité
La viticulture
Le plan d'action stratégique de la filière viticole corse proposé par le conseil interprofessionnel des vins de corse (CIVC) projette de rétablir et de renforcer la compétitivité de la filière par la mise en œuvre d’une stratégie marketing, basée sur le suivi économique, en particulier pour la commercialisation, et la mise en œuvre d’un plan de promotion à l’échelon régional, national et à l’export. Un programme de développement de l’œnotourisme est prévu ainsi que la réalisation des projets collectifs d’innovation technologique décliné sur les vins rouges, rosés et blancs.
La transformation de la filière portée par des programmes de recherche et développement et le renforcement du suivi technique accompagnant le changement climatique et de la transition agro écologique.
Enjeux identifiés
Objectifs
La transformation de la filière portée par des programmes de recherche et développement et le renforcement du suivi technique accompagnant le changement climatique et de la transition agro écologique.
Enjeux identifiés
- Soutenir les revenus des exploitants en assurant les débouchés des productions via la connaissance et la conquête des marchés.
- Accroître la production agricole et agroalimentaire via l’amélioration des performances économiques et environnementales des exploitations
Objectifs
- Concilier Recherche & Développement, accompagnement technique, promotion et analyse des marchés
- Améliorer la connaissance des marchés et le suivi des prix pour actualiser l’analyse économique.
- Consolider l’interprofession en entretenant la stratégie de notoriété et les liens avec l’aval
- Accentuer la relance des marchés actuellement en crise et la concurrence accrue.
- Compte tenu des enjeux climatique sanitaire et réglementaire : consolider les actions de recherche, innovation et accompagner la mutation agro-environnementale de la filière viti-vinicole de Corse.
Alimentation du bétail
Ce projet est porté par la Chambre Régionale d'Agriculture.
L’alimentation du bétail est le premier poste de dépenses des exploitations d’élevage et un levier de progrès important, tant du point de vue de la productivité du système que de la qualité des produits. Depuis plusieurs années, les éleveurs ne parviennent pas à produire les ressources suffisantes pour alimenter leur bétail et, parallèlement, la production locale de fourrage et de céréales ne progresse que faiblement, ce qui conduit à des achats annuels très importants de fourrage et d’aliment concentré exogènes. Ce phénomène est accentué par le changement climatique qui impacte négativement l’ensemble des cultures et la disponibilité des ressources naturelles, notamment à cause d’épisodes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents (sécheresses précoces et récurrentes, inondations, grêle, gel, etc.).
En réponse à ce contexte, les éleveurs insulaires doivent adapter leurs pratiques en s’orientant vers des modes d’élevage plus résilients tout en essayant de maintenir voire d’améliorer leur productivité, notamment aux périodes critiques, avec pour finalité le maintien d’une agriculture certes durable, mais également rentable.
La Corse dispose actuellement d’un potentiel productif non négligeable, globalement sous exploité, et laissant augurer des marges de progression importantes. Le GRPF propose d’ailleurs un projet visant à mobiliser ce potentiel et, plus globalement, à accroître la production fourragère de l’île tout en prenant en compte la problématique climatique. De même, la CRA mène une action visant à valoriser l’élevage pastoral tout en le modernisant.
En complément à ces projets, les acteurs techniques spécialisés dans le domaine de l’alimentation animale ont manifesté le souhait de constituer un « Réseau de conseil en alimentation » au service de l’élevage local. Ce réseau aura pour mission de mettre en synergie les compétences de chaque organisme impliqué dans le projet dans le but d’améliorer les connaissances liées à l’alimentation des cheptels et, ce faisant, d’accroître les performances techniques et économiques des exploitations en lien avec les potentialités du milieu.
Enjeux identifiés
Les enjeux de ce projet sont les suivants :
Objectifs
Les objectifs de cette action sont les suivants :
L’alimentation du bétail est le premier poste de dépenses des exploitations d’élevage et un levier de progrès important, tant du point de vue de la productivité du système que de la qualité des produits. Depuis plusieurs années, les éleveurs ne parviennent pas à produire les ressources suffisantes pour alimenter leur bétail et, parallèlement, la production locale de fourrage et de céréales ne progresse que faiblement, ce qui conduit à des achats annuels très importants de fourrage et d’aliment concentré exogènes. Ce phénomène est accentué par le changement climatique qui impacte négativement l’ensemble des cultures et la disponibilité des ressources naturelles, notamment à cause d’épisodes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents (sécheresses précoces et récurrentes, inondations, grêle, gel, etc.).
En réponse à ce contexte, les éleveurs insulaires doivent adapter leurs pratiques en s’orientant vers des modes d’élevage plus résilients tout en essayant de maintenir voire d’améliorer leur productivité, notamment aux périodes critiques, avec pour finalité le maintien d’une agriculture certes durable, mais également rentable.
La Corse dispose actuellement d’un potentiel productif non négligeable, globalement sous exploité, et laissant augurer des marges de progression importantes. Le GRPF propose d’ailleurs un projet visant à mobiliser ce potentiel et, plus globalement, à accroître la production fourragère de l’île tout en prenant en compte la problématique climatique. De même, la CRA mène une action visant à valoriser l’élevage pastoral tout en le modernisant.
En complément à ces projets, les acteurs techniques spécialisés dans le domaine de l’alimentation animale ont manifesté le souhait de constituer un « Réseau de conseil en alimentation » au service de l’élevage local. Ce réseau aura pour mission de mettre en synergie les compétences de chaque organisme impliqué dans le projet dans le but d’améliorer les connaissances liées à l’alimentation des cheptels et, ce faisant, d’accroître les performances techniques et économiques des exploitations en lien avec les potentialités du milieu.
Enjeux identifiés
Les enjeux de ce projet sont les suivants :
- Favoriser les échanges entre techniciens.
- Accroître l’efficience de l’appui technique.
- Accroître les compétences techniques des éleveurs.
- Rendre les élevages autonomes du point de vue alimentaire.
- Améliorer le revenu des éleveurs.
- Préserver le bien-être animal.
- Valoriser les ressources naturelles.
- Améliorer la qualité des produits (lait, viande).
- Rendre les exploitations résilientes face au changement climatique et durables d’un point de vue environnemental.
Objectifs
Les objectifs de cette action sont les suivants :
- Mettre en place un comité technique régional pour mutualiser les expériences, les connaissances et les pratiques des conseillers.
- Elaborer des supports et des outils techniques de suivi communs à toutes les structures impliquées.
- Harmoniser la diffusion des informations techniques aux éleveurs et le contenu des formations qui leurs sont dispensées.
- Créer un réseau technique faisant intervenir des spécialistes en alimentation animale.
- Acquérir des connaissances techniques en lien avec les problématiques locales d’alimentation du bétail.
- Fédérer les exploitants autour de projets collectifs et durables.